Charles
Danten
ous les chiens sont des mordeurs
potentiels, mais certains comme le pitbull sont beaucoup plus dangereux que les
autres. A-t-on raison de les interdire ? Sans aucun
doute. Ne pas le faire serait criminel. La loi anti-pitbull réglera-t-elle le
problème des chiens mordeurs ? Non, évidemment ; il va même continuer à
s'aggraver tant et aussi longtemps que les problèmes de fond ne seront pas
réglés.
Les faits
Depuis au moins les quarante dernières années les études épidémiologiques sérieuses sont unanimes : en Amérique du Nord, la majorité des morsures de chiens nécessitant une hospitalisation ou entraînant le décès sont infligées par des chiens de type pitbull (1)(2)(3)(4)(5)(6)(7)(8)(9)(10).
Voici les conclusions de deux de ces études qui vont toutes
dans le même sens :
John K. Bini et ses collègues chirurgiens, par exemple, les
auteurs de l'étude, Mortality, mauling,
and maiming by vicious dogs (Mortalités, attaques et mutilations par les
chiens méchants), publiée en 2011 dans, Annals
of surgery, constatent que « les attaques de pitbull sont associées à un
taux de morbidité, des frais d'hospitalisation et un risque de mortalité plus
élevés que les attaques de toute autre race de chiens » (11).
Les
chirurgiens, Michael S. Golinko, Brian Arslanian et Joseph K. Williams, les
auteurs de la plus récente de ces études, réalisées en octobre 2016 et publiée
dans, Clinical Pediatrics, écrivent
ceci en guise de conclusion : «
Les morsures de pitbull étaient impliquées dans la moitié des chirurgies que
nous avons pratiquées. Les pitbulls sont 2,5 fois plus susceptibles d'infliger
des morsures multiples que les autres chiens » (12).
Qu'est-ce qu'un pitbull ?
Le vocable « pitbull » est un terme générique pour un grand nombre de chiens bâtards créés par les marines américains pendant la Seconde Guerre mondiale en croisant les races suivantes dans des proportions variables :
1) Les terriers et leurs dérivés les bull-terriers.
Jusqu'au 19e siècle, ces tueurs nés, sélectionnés
pendant des centaines de générations pour leur agressivité et leur hargne
servaient à harceler (bait) des
animaux d'espèces différentes laissés en liberté dans une arène ou attachés à
un poteau. Les Anglais de tous les milieux, y compris « les dames d'un
certain rang, à l'exemple des dames romaines », étaient particulièrement
friands de ces spectacles d'une cruauté inouïe où l'on éprouvait un plaisir fou
à voir des chiens déchiqueter en lambeaux des taureaux, des singes, des mulets,
des chèvres ou des blaireaux.
2) Les chiens molosses comme le dogue allemand.
La
réputation des molossoïdes n'a rien à envier à celle des terriers. Ces colosses
d'une puissance surnaturelle servaient autrefois à mener le bétail et à garder
les boutiques des bouchers. Dans le milieu de la boucherie, on les utilisait
par ailleurs dans les combats de chiens, une activité de loisir fort populaire
qui attirait avant leur interdiction au 19e siècle une foule
nombreuse venue se rincer l'œil à voir couler le sang (13).
Le pitbull est donc a priori un chien de combat moderne issu
de croisements entre des races extrêmement agressives qui furent sélectionnées
pendant des centaines de générations pour leur combativité extraordinaire (gameness).
Ces chiens qualifiés d'« autistes » par leurs détracteurs sont en effet courageux et très résistant à la douleur au point de pouvoir continuer à se battre sur les moignons de leurs pattes cassées ou avec plusieurs balles de fusil dans le corps. Leur puissance musculaire, leur instinct de prédateur surdéveloppé, leur seuil de douleur élevé et leur impulsivité combinés à la puissance phénoménale de leur mâchoire causent des blessures d'une extrême gravité.
Ces chiens qualifiés d'« autistes » par leurs détracteurs sont en effet courageux et très résistant à la douleur au point de pouvoir continuer à se battre sur les moignons de leurs pattes cassées ou avec plusieurs balles de fusil dans le corps. Leur puissance musculaire, leur instinct de prédateur surdéveloppé, leur seuil de douleur élevé et leur impulsivité combinés à la puissance phénoménale de leur mâchoire causent des blessures d'une extrême gravité.
B. Michel, M. Tassin, N. Stroumza, G, Couly (2012).
Traumatologie faciale
pédiatrique. EMC.
Pédiatrie infectieuse 7(2).
|
Au Canada et aux États-Unis, les seuls pitbulls de race pure, c'est-à-dire dont les caractéristiques physiques et mentales (le phénotype) sont homogènes et stables (fixés dans les gènes et reproductibles de génération en génération) sont le terrier pitbull américain, le bull-terrier Staffordshire et son dérivé, le terrier Staffordshire américain, appelé « amstaf » dans le jargon des banlieues françaises. Tous les autres sont des chiens bâtards.
Même s'ils ne sont pas tous exactement identiques en apparence, les pitbulls sont néanmoins typés et facilement reconnaissables au faciès. « Des États-Unis à l’Ontario, les tribunaux s’étant penchés sur la question ont conclu que l’identification visuelle de ces chiens se trouve à la portée des gens “d’intelligence ordinaire” », écrit la journaliste de La Presse, Marie-Claude Malboeuf, dans un article mémorable intitulé : Pitbulls. De quel côté penche la science (14) ?
Même s'ils ne sont pas tous exactement identiques en apparence, les pitbulls sont néanmoins typés et facilement reconnaissables au faciès. « Des États-Unis à l’Ontario, les tribunaux s’étant penchés sur la question ont conclu que l’identification visuelle de ces chiens se trouve à la portée des gens “d’intelligence ordinaire” », écrit la journaliste de La Presse, Marie-Claude Malboeuf, dans un article mémorable intitulé : Pitbulls. De quel côté penche la science (14) ?
Comme
le dit le professeur, Barry Pless de l'Université McGill, un épidémiologiste de
réputation mondiale consultée par Mme Malboeuf : « s'il ressemble à un
pitbull, s'il se comporte comme un pitbull et si les gens reconnaissent en lui
un pitbull, ça suffit pour dire qu'on a affaire à un pitbull » (15). Une
affirmation étayée par une étude américaine réalisée en 2013 par la Dre Emiley
Weiss dans un refuge de la Société humanitaire de Richmond. Les employés dans
cette étude ont en effet correctement identifié, dans 96 % des cas, les chiens
de type pitbull qu'on leur présentait dans le cadre de leur fonction (16).
L'inné versus l'acquis
Ces
rambos d’une férocité fulgurante sont plus dangereux que les autres chiens à
cause de leur propension d'origine génétique à attaquer, à s'acharner et à se
battre jusqu'au dernier souffle si nécessaire. Et cette propension agonistique
d’origine génétique n’est pas due à la dédomestication ou à l’ensauvagement.
Les chiens de combat de ce type, tout comme les taureaux de la corrida, sont
des animaux élaborés par l’homme strictement à cette fin. Une fois qu’un
animal est domestiqué, c’est-à-dire rendu suffisamment docile pour être
manipulé sans danger, l’action domesticatoire peut en effet s’exercer dans les
deux sens opposés, soit vers davantage de docilité soit vers l’agressivité
(17).
L'inné
joue donc un rôle important dans l'agressivité et l'intelligence, même si
l'acquis y fait également pour beaucoup (18). Tous les chiens ne sont pas nés
égaux et tous les chiens ne se valent pas en docilité et en intelligence.
L'adage favori des propitbulls (19)(20)(21), un copié-collé de la théorie du bon sauvage de Jean Jacques Rousseau, « il n'y a pas de mauvais chiens,
mais seulement de mauvais maîtres » est archi faux. Tous les vétérinaires
dignes de ce nom le savent (22).
Il est
surprenant par conséquent d'entendre « l'avocate pitbull », Anne-Marie Goldwater, proférer les propos suivants : « On
utilise des mots péjoratifs pour identifier un certain sous-groupe de chiens
qui ne forme pas une race. Tout comme les Noirs, les Latinos, les Arabes... ce
ne sont pas des races. « Il n'y a qu'une race, c'est la race des êtres humains.
Il n'y a qu'une race, ça s'appelle des chiens : canis lupus familiaris. […]. Le
bannissement de races particulières ne fonctionne pas. Vous allez donner un
faux sentiment de sécurité. (23) »
Or, le
chien est une sous-espèce domestiquée du loup, elle-même divisée en plus de 450
races ou variantes, facilement identifiables entre eux et qui produisent des rejetons parfaitement conformes à la typologie des géniteurs. En d'autres mots, un couple de pitbull enregistré comme le terrier staffordshire américain, l'une des trois races de pitbull reconnues par le Club canin canadien et américain, sont incapables génétiquement de produire une portée de caniches. Et l’homme est aussi une espèce divisée en races
comme les Blancs, les Latinos, les Arabes, les Asiatiques, les Juifs et les Noirs. Ainsi, un accouplement naturel entre des Noirs de souche ne produira jamais des enfants blancs aux cheveux blonds et aux yeux bleus. La race est une réalité étayée scientifiquement par de nombreux scientifiques comme Steven Pinker de l’Université Harvard (24)(25)(26)(27)(28). Pourquoi ce déni de la réalité biologique ?
Enfin,
Mme Goldwater tombe dans la désinformation en prétendant sans citer ses sources
que le bannissement des pitbulls ne fonctionne pas. Les épidémiologistes,
Malathi Raghavan, Patricia J. Martens, Dan Chateau et Charles Burchill ont
pourtant montré qu'au Manitoba, les lois visant les races particulières (LRP)
ont eu un impact significatif sur l'incidence des hospitalisations dues aux
morsures de chiens (29). C'est aussi vrai pour la ville de Toronto où les
résultats du bannissement des pitbulls en 2005 sont aujourd'hui excellents (30). En Catalogne aussi, les LRP ont porté des fruits (31). Ce n'est
pas pour rien que les pitbulls sont interdits dans plus de 40 pays, en totalité
ou partiellement, dans toutes les bases militaires américaines de même que dans
700 localités étatsuniennes. Les LRP fonctionnent partout où elles sont
correctement appliquées sur le terrain (32).
Est-ce que tous les pitbulls sont dangereux ?
Non
bien sûr, mais il n'est pas facile de faire la part des choses... avant le fait
accompli. Les attaques de pitbull peuvent par définition être imprévisibles,
c’est-à-dire sans motif apparent et sans signes annonciateurs. Et c’est surtout
cela le problème, car il n’existe aucun test pouvant détecter une attaque
future. Le chien le plus docile en apparence peut se transformer sans
avertissement en un véritable monstre. Dans cet état second, ces Jekyll devenus
Hyde sont par ailleurs insensibles aux signaux d’apaisement provenant du
maître.
Les
plus dangereux sont ceux qui sont sélectionnés pour leur agressivité et dressés
pour attaquer et mordre. Même si les combats de chiens sont aujourd'hui
interdits, ils existent toujours clandestinement, notamment dans les quartiers
difficiles où la criminalité règne en roi. Ces chiens sont encore élevés en
cachette dans des caves ou dans des cabanes dans le fond de la cour par un
certain nombre d'amateurs. Les moins performants de ces chiens sont vendus sur
le marché ou pour la reproduction à des éleveurs légaux ou clandestins qui
reproduiront leurs caractéristiques à des centaines d'exemplaires. Dans ces
élevages, les géniteurs sont sélectionnés uniquement selon des critères physiques,
sans aucune considération pour le comportement.
Les
deuxièmes plus dangereux sont ceux qui ne sont pas dressés du tout et dont les
maîtres sont malintentionnés ou ignorants du comportement canin. Les autres,
même s'ils ne sont pas plus enclins à mordre que n'importe quel autre chien
livré à lui-même, mal entretenu, mal entraîné ou maltraité, sont néanmoins
dangereux en raison de leurs attributs physiques et génétiques (33).
Le pitbull est-il le seul chien dangereux ?
Dans
l’état actuel des choses, il est impossible de le dire avec certitude, du moins
au Québec où selon les conclusions du Comité de travail sur l’encadrement des
chiens dangereux (CTECD), les statistiques sur les morsures de chiens sont un
véritable trou noir. L’enregistrement d’un chien, par exemple, n’est pas
obligatoire dans chacune des municipalités du Québec, et l’application de cette
obligation lorsqu’elle existe est souvent inégale et incomplète puisqu’il n’est
pas obligatoire, par exemple, de signaler la race de l’animal enregistré. Or,
sans savoir le nombre de morsures exactes pour chaque race, sans savoir la
population de chaque race, il est impossible de calculer avec précision les
races qui sont les plus dangereuses. En outre, ce qui n’arrange pas les choses,
les policiers, les médecins et les vétérinaires ne sont pas obligés de déclarer
les morsures, sauf si la rage est soupçonnée. Pourquoi un tel laxisme alors
qu'il est si facile d'obliger les vétérinaires et les autres intervenants à
déclarer les chiens agressifs, et les propriétaires, à enregistrer leurs
animaux ? Est-ce une manière indirecte de ne pas nuire aux affaires ? Le droit
des vétérinaires au secret professionnel dans les cas d'agressivité est par
ailleurs, selon le CTECD, un frein substantiel à toute mesure de prévention
efficace (34).
Heureusement,
la situation est différente à Toronto où les données sont suffisamment étoffées
pour se faire une bonne idée du problème (voir le tableau ci-dessous). De fait,
les pitbulls croisés ou pures races sont les plus dangereux, et nous avons dit
pourquoi ci-dessus, mais d'autres races sont aussi à redouter. Les races de
souche du pitbull comme le bull-terrier, le rottweiler, le mastiff de même que
les chiens de garde et les chiens entraînés pour l'attaque et la défense du territoire
comme le berger allemand ne sont pas des enfants de chœur non plus. D'autres
comme le husky, le samoyède et les autres chiens de traîneau sont souvent
impliqués dans les morsures (35).
Cela
dit, même des chiens réputés pour leur docilité comme le labrador ou le golden
retriever peuvent à l'occasion être agressifs. Mme Dinoire, la première greffée totale du visage a été mordue par son labrador. Même un petit chien comme un chihuahua,
une race de mordeur notoire peut en théorie entraîner le décès si la victime
est de petite taille et si la morsure est localisée à un endroit vital comme la
carotide ou la jugulaire. On n'est donc jamais assez prudent autour de n'importe
quel chien surtout en présence de jeunes enfants.
Quelques problèmes de fond
Les intérêts financiers et commerciaux
Certains
attribuent le phénomène actuel des animaux de compagnie à une compassion
inédite de la société occidentale non seulement envers les animaux, mais envers
les humains. D'autres comme l'auteur de cet article voient dans cette folie animalière
des croyances erronées remontant en grande partie au 19e siècle. Le
pédopsychiatre américain, Boris Levinson, l'instigateur de la zoothérapie a
consacré ces croyances en « science » dans les années soixante.
L'industrie des animaux de compagnie flairant la bonne affaire s'est ensuite
saisie de cette pseudoscience pour stimuler la consommation et vendre des
produits et services. Le succès de cette campagne de promotion mensongère est phénoménal. Un foyer sur deux possède
désormais un ou plusieurs animaux et les sociétés occidentales sont
littéralement devenues folles des animaux (36).
Pour
vous donner une idée de l'importance économique de cette industrie, en
Amérique, ce secteur est le huitième en importance du commerce de détail ; il
est plus gros que celui des jouets, de la quincaillerie et de la bijouterie.
Selon l'Association américaine des produits pour animaux de compagnie (American Association of Pet Products),
son chiffre d'affaires annuel est passé de 17 milliards de dollars américains
en 1994 à 63 milliards en 2016 (37).
Les
vétérinaires, pharmaceutiques, psychologues, psychiatres, sociologues,
chercheurs, ONG de protection animale comme la Société protectrice des animaux
et People for the Ethical Treatment of Animals, avocats et juristes du droit
animal, médias animaliers, industries sidérurgiques qui fabriquent les boîtes
de conserve pour les pâtés de chiens et de chats, industries des céréales et de
l'agroalimentaire et des pêcheries qui trouvent des débouchés pour leurs
sous-produits, équarrisseurs qui fournissent les cadavres aux fabricants
d'aliments, industries des accessoires pour animaux, dresseurs, éleveurs,
négociants, contrebandiers, braconniers, toiletteurs, promeneurs de chiens,
hôteliers et restaurateurs cinq étoiles pour animaux, tireuses de cartes,
maisons funéraires, homéopathes, distributeurs, livreurs, grandes surfaces,
super-animaleries et dog shop où
selon le mot de Jean-Luc Vadakarn, « il s'agit de vendre et rien d'autre,
comme si on vendait des meubles » se sont mis à la remorque des
vétérinaires et des fabricants d'aliments pour animaux, les grands gagnants de
cette manne économique (38)(39).
On comprend mieux pourquoi cette industrie a peur de voir
les lois visant les races particulières s'étendre aux autres races de chiens
mordeurs de même qu'à leurs croisements. Ce serait un coup terrible pour cette
industrie. Dans ce business, le profit dépend directement de la grosseur de
l'animal. Même s'ils sont moins nombreux que les chats, les chiens sont en
effet les plus rentables de tous les animaux de compagnie (voir tableau
ci-dessus) (40).
Le biais des vétérinaires
« Les études les plus récentes, écrit la journaliste du
journal La Presse, Marie-Claude
Malbœuf, citée ci-dessus, constatent les unes après les autres que les pitbulls
sont surreprésentés parmi les chiens responsables de blessures. » Or, précise
Mme Malboeuf, « le rapport de l’Ordre cite quatre des études en question,
mais omet parfois les passages les plus significatifs des études qu'il cite.
[...] Celle de 2011 – qui couvre 15 ans de cas graves traités dans un hôpital
texan – en devient quasi contradictoire. Ses auteurs, chirurgiens, précisent
que les pitbulls se sont révélés plus meurtriers que les autres chiens ;
causaient plus de comas lourds ou pro-fonds. Et les envoyaient pour plus
longtemps aux soins intensifs. “Réglementer les pitbulls pourrait réduire
substantiellement les taux de décès dus aux morsures de chiens”, concluent ces
chercheurs. »
Dr Suzie Prince, Présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec |
« Mais
au lieu de rapporter ce qui précède dans leur rapport au gouvernement, les vétérinaires
écrivent ceci, souligne Mme Malboeuf : la proportion des victimes ayant
nécessité une opération chirurgicale soit le tiers, était identique, peu
importe le chien : pitbull ou autre race. Dans ce rapport, précise Mme Malbœuf,
les vétérinaires critiquent « les graves lacunes statistiques » des données
compilées par les victimes, « mais approuvent sans réserve » de fausses études
réalisées par les scientifiques mercenaires du National Canine Research Council
pour le compte d'un groupe de propitbulls richissime, l'Animal Farm Foundation. « À en croire le rapport de l'ordre, conclut Mme Malboeuf,
cibler les races ne ferait rien d'autre que calmer la population et irait à
l'encontre des études scientifiques et démographiques réalisées au cours des
dernières années. (41) »
Les pétitions de principe
Si
l'absence de dressage y fait pour beaucoup, voire un dressage inadéquat ou
insuffisant, surtout lorsqu'il n'est pas accompagné d'inhibition à la morsure,
l'insuffisance de soins ou de surveillance ont aussi un impact important sur le
comportement. Les animaux mal socialisés, mal nourris, livrés à eux-mêmes pour
une grande partie de la journée, manquant d'exercice, souffrant d'ennui et de
diverses pathologies psychiques et physiologiques engendrés par la
domestication comme les maladies entraînées par la dépendance affective et les
maladies osseuses, respectivement, sont de véritables bombes à retardement.
La loi B-3.1 (art. 8) oblige les propriétaires d'un chien de « fournir à ce dernier la stimulation, la socialisation ou l’enrichissement environnemental qui conviennent à ses impératifs biologiques », mais qui est responsable d'appliquer cette loi ? Avons-nous suffisamment de personnel et de moyens techniques pour la faire respecter dans chaque maison, rue et parc ? C'est peu probable.
Au bout du compte, ces recommandations pleines de bons sentiments et de bonnes intentions sont le prix que le vice paie à la vertu pour se donner bonne conscience. Ainsi, en attendant qu'un vent nouveau souffle sur le monde et que les morsures de chiens disparaissent par enchantement, à une date ultérieure non spécifiée, mais très loin dans le futur... les affaires sont les affaires (42).
La loi B-3.1 (art. 8) oblige les propriétaires d'un chien de « fournir à ce dernier la stimulation, la socialisation ou l’enrichissement environnemental qui conviennent à ses impératifs biologiques », mais qui est responsable d'appliquer cette loi ? Avons-nous suffisamment de personnel et de moyens techniques pour la faire respecter dans chaque maison, rue et parc ? C'est peu probable.
Au bout du compte, ces recommandations pleines de bons sentiments et de bonnes intentions sont le prix que le vice paie à la vertu pour se donner bonne conscience. Ainsi, en attendant qu'un vent nouveau souffle sur le monde et que les morsures de chiens disparaissent par enchantement, à une date ultérieure non spécifiée, mais très loin dans le futur... les affaires sont les affaires (42).
La propagande
«
Racisme » est un terme de propagande conçu et utilisé dans les années trente
par la gauche internationaliste (marxiste) dans le but de stigmatiser toute
affirmation raciale de la part des Blancs et toute critique de
l'immigrationnisme et du multiculturalisme (43). Or, ce terme empoisonné est
couramment instrumentalisé par les porte-parole de l'industrie des animaux de
compagnie comme la chroniqueuse vétérinaire de Salut Bonjour, Claudia Gilbert, pour stigmatiser toute critique des
pitbulls et faire fléchir les autorités dans le sens voulu. Et ça marche.
Plusieurs maires se sentant coupables sont en effet revenus sur l'interdiction
des pitbulls suite à des accusations de ce genre (44).
D'autres
termes stigmatisants visant à réprimer toute critique sont couramment
déblatérés par les propitbulls et les défenseurs des animaux et de l’industrie :
« le pitbull est le juif du monde canin », « gazé », « chambre à gaz »,
« déporté », « génocide », « les pitbulls sont les Noirs de la
société et les anti-pitbulls des KKK », « minorité visible »,
« discrimination d'une race », « le profilage racial des chiens
sanctionne le profilage racial des êtres humains ».
Avec des expressions et des termes de ce genre, ces agents de désinformation et d'intimidation bien versés dans la rhétorique du multiculturalisme, des droits civiques et des droitsde l’homme font un amalgame entre la persécution des humains et la « persécution » des pitbulls. Comble de l'outrecuidance, au grand dam des associations juives qui ont fait interdire cette manifestation, les propitbulls voulaient même défiler dans la rue avec des pitbulls arborant une étoile jaune (45)(46)(47)(48)(49) !
Avec des expressions et des termes de ce genre, ces agents de désinformation et d'intimidation bien versés dans la rhétorique du multiculturalisme, des droits civiques et des droitsde l’homme font un amalgame entre la persécution des humains et la « persécution » des pitbulls. Comble de l'outrecuidance, au grand dam des associations juives qui ont fait interdire cette manifestation, les propitbulls voulaient même défiler dans la rue avec des pitbulls arborant une étoile jaune (45)(46)(47)(48)(49) !
« Je
suis pour tout règlement qui demande de stériliser, vacciner, garder en laisse
et enregistrer un chien, déclare Anne-Marie Goldwater. Même les muselières, je
suis assez ouverte, mais “jamais je ne vais appuyer un projet qui cible une
minorité visible de chiens. [...] Avec tout mon ADN d’avocate, je suis contre
cette idée de discriminer une race. On est en 2016, on ne juge pas les humains
par leur apparence, alors comment pourrait-on accepter de le faire avec les
chiens ? (50) »
Mais
Mme Goldwater, ces chiens que vous défendez avec tout votre ADN comme si
c’était des êtres humains en bonne et due forme ne sont pas des êtres humains,
mais des animaux domestiques créés par l'homme précisément pour le servir. Il
est tout à fait justifié par conséquent, compte tenu de leur mauvaise
réputation et du danger qu’ils représentent pour les humains, notamment les
enfants et les personnes âgées, de prendre certaines mesures de prévention,
voire de précaution pour se protéger. On ne cible pas une « minorité
visible », car encore une fois, les chiens ne sont pas des êtres humains, mais
des animaux domestiques. Pourquoi faites-vous un amalgame entre ces animaux et
les humains ?
De
toute évidence si vous êtes pour la stérilisation, la vaccination, la
contention et l’identification obligatoire des animaux, vous êtes en flagrant
délit de contradiction, car vous admettez de facto que les animaux ne sont pas
des êtres humains. Ne savez-vous pas qu’on ne stérilise pas de force des êtres
humains, on ne leur enlève pas la liberté, on ne leur passe pas une muselière
et on ne les identifie pas non plus avec une micro puce sous la peau? Vous
employez des termes et des arguments propres aux humains pour culpabiliser le
public et le convaincre que vous avez raison. Cela s’appelle du chantage émotionnel
et de l'intimidation.
La
Coalition pour la promotion de la sécurité des personnes et des chiens, fondée
par les avocats Geneviève et Julius Grey de même que Sabrina Sabbah, ne fait
pas non plus dans la dentelle. « Je ne comprends pas, se lamente M. Grey,
pourquoi, contrairement à tous les rapports des vétérinaires, on insiste pour
dire que les règlements qui choisissent d'éliminer certaines races sont
efficaces. (51) » Eh bien tout simplement parce que les rapports des
vétérinaires, M. Julius, sont à prendre avec un grain de sel. Vous seriez plus crédible si vous
citiez des études comme celles qui sont citées au début de cet article.
« La coalition, insiste M. Julius Grey, s'appuie sur des études qui démontrent que le bannissement de ces chiens n'a pas amélioré la sécurité des personnes en Ontario. (52) » Or, c'est faux. L'Ontario est au contraire un exemple à suivre (voire le tableau ci-dessus sur le bannissement des races en Ontario) (53).
« La coalition, insiste M. Julius Grey, s'appuie sur des études qui démontrent que le bannissement de ces chiens n'a pas amélioré la sécurité des personnes en Ontario. (52) » Or, c'est faux. L'Ontario est au contraire un exemple à suivre (voire le tableau ci-dessus sur le bannissement des races en Ontario) (53).
M.
Julius Grey termine sa diatribe par des menaces de poursuites judiciaires et
l'avertissement suivant : « Montréal sera pointée du doigt dans le monde
entier pour son intolérance et son manque d'humanisme. (54) ».
Ces
tactiques d'intimidation cousues de mensonges et d'amalgames aux relents
d'antisémitisme, de xénophobie, de racisme, de fascisme, de nazisme et
d'holocauste sont des outils de propagande hostiles à ceux qui voudraient faire
valoir leurs droits pour des raisons parfaitement légitimes. Sans ces « boules
puantes », les opposants aux lois visant des races particulières seraient
forcés de défendre leur point de vue avec des arguments objectifs, et ils
échoueraient à coup sûr, car ils n'ont pas d'arguments raisonnables.
Discussion
Depuis
le début de la domestication, nos ancêtres dans leur grande sagesse se sont
évertués à ériger une barrière entre les bêtes et les humains pour éviter de
tomber dans l'humanisation des animaux et la sensiblerie fort dommageable qui
l'accompagne, autant pour les animaux que les humains. Les animaux n'étant pas
des objets inertes et corvéables à souhait sans aucun risque de contracter des
maladies ou de se faire blesser, il a fallu pour des raisons de gros bon sens
prendre des précautions pour éviter le pire.
Or, à
l'instar de Peter Singer, le Karl Marx de la libération animale – un mouvement sectaire
et quasiment religieux s'inscrivant dans les autres mouvements progressifs
libertariens de gauche comme le féminisme, la zoophilie, la théorie du genre,
le mariage gai, le multiculturalisme, la destruction des frontières, le
métissage forcé, l'immigra-tionnisme et le mondialisme (55) (56)–, on tente
depuis les cinquante dernières années de détruire cette barrière en faisant des
animaux des humains comme les autres, avec les mêmes droits et les mêmes
privilèges.
Nous
observons actuellement un glissement de sens et un remplacement des expressions
et des mots propres aux animaux par leur équivalent humain. Ainsi, au lieu de
dire, par exemple, « mise bas » on emploie le mot « accouchement », et au
lieu du mot « animal », le mot « enfant », au lieu du mot «
acheter », le mot « adopter » et au lieu du mot «
fourrière », le mot « refuge ». Le nom de la race est parfois capitalisé
et les noms donnés aux animaux sont de plus en plus des noms humains.
Récemment, pour des raisons progressistes, Justin Trudeau, un « no-borders » comme son père, a même légalisé les relations sexuelles avec les
animaux... mais sans pénétration (57)(58). Qui va policer cette loi et comment...
est un véritable mystère !
L'intention
est sûrement sincère chez un certain nombre de personnes véritablement concernées,
avec raison, par la souffrance animale, mais il est légitime de se demander si
cette volonté de mieux traiter les animaux n'est pas détournée de son sens
véritable à des fins mercantiles et idéologiques pour empêcher tout frein à la
consommation et pour imposer des idées contraires aux lois naturelles et au
gros bon sens.
L'industrie
et ses divers représentants de la protection animale, qui sont une sorte de
cinquième colonne stipendiée par les donateurs privés et les richissimes
multinationales qui contrôlent le marché, tentent actuellement, par exemple, de
faire passer une loi qui empêcherait les propriétaires d'immeubles québécois
non seulement d'interdire les animaux, mais d'expulser les propriétaires des
animaux délinquants.
Or,
est-ce par bonté de cœur ? Il est permis d'en douter, car aucune mesure pour
aider les animaux ne s'adresse aux problèmes de fond là où ça compte. Pour des
raisons compréhensibles, d'un point de vue marchand, nombre de mesures prises
ne concernent que les enjeux nuisant à la consommation et pouvant servir de
facto à gonfler le chiffre d'affaires des différents intérêts œuvrant dans ce
secteur commercial comme le dressage et les tests de comportement
(59)(60)(61)(62)(63).
Autrement
dit, tout comme certaines puissances se cachent derrière les droits de l'homme
et la démocratie pour envahir et détruire les pays qui ne leur obéissent pas ou
pour imposer de force à leurs citoyens des mesures impopulaires comme l’immigrationnisme,
le multiculturalisme et le mondialisme, l'industrie des animaux de compagnie se
cache derrière le droit des animaux et un discours humaniste et progressiste
pour faire taire toute critique et imposer des pratiques qui ne sont pas dans
l'intérêt non seulement du public, mais des animaux et de l'environnement.
Ainsi, selon
cette version des choses, les défenseurs des pitbulls sont incapables d'admettre que les gènes jouent un rôle dans le
comportement et que les races existent, car cet aveu les obligerait à admettre
non seulement que les races humaines existent, mais que la théorie du bon
sauvage de J. J. Rousseau est fausse (64)(65)(66). Ce qui est totalement
contraire à l'idéologie égalitariste inspirée de la cabale marxiste qui dirige
leur vie et qu'ils défendent bec et ongles.
Est-ce
surprenant par conséquent si les morsures et les autres effets indésirables de
cette humanisation des animaux augmentent ? Un animal ne réagit pas
comme un être humain. Si vous lui tirez les oreilles pour vous amuser ; si vous
essayez d’avoir un contact sexuel, comme le professe dans ses écrits et ses
conférences, le pédopsychiatre, Boris Levinson (67)(68)(69)(70), un homme
obsédé dans ses écrits par la sexualité des jeunes garçons ; si vous
l'embrassez sur la bouche et le serrez dans vos bras à tout bout de champ ; si
vous refusez d'assumer votre rôle de dominant par souci d'égalitarisme ; ou si
vous faites manger votre chien à table avec le reste de la famille et le
laisser coucher sur les divans et les lits, lui conférant ainsi un statut de
dominant, attendez-vous à des représailles. Mis à part les chiens comme le pitbull
qui peuvent attaquer et mordre sans avertissement et sans aucune raison, les
mordeurs sont pour la plupart parfaitement normaux, mais réagissent par
instinct, dans la logique cognitive propre à leur espèce, à des conditions
anormales sur lesquelles ils n'ont aucun contrôle.
Conclusion
L'élimination
des pitbulls fonctionne. Ne croyaient pas ceux qui disent le contraire. Il est
par ailleurs faux de prétendre que ces chiens, dès leur interdiction, sont
remplacés par d’autres, aussi agressifs. Aucun chien ne peut déchiqueter en
morceaux un mastiff de 100 kg dans le temps de le dire et sans avertissement.
Partout où ces lois existent, aucune autre race de chien n’a remplacé de près
ou de loin les pitbulls. Ces bêtes féroces sont uniques dans leur genre et
c’est pourquoi il est important de les éliminer du marché. La très grande
sévérité et l’étendue des blessures infligées de même que l’imprévisibilité des
attaques sont des critères suffisants pour les bannir. En d’autres mots, la
fréquence des attaques dans leur cas est secondaire même si elle est plus
importante que chez les autres races.
Dix bonnes raisons de bannir les
pitbulls :
Le bannissement est efficace.
L’extrême gravité des blessures.
L’étendue des blessures
(multiplicité).
Les coûts médicaux entraînés par
les blessures.
La plupart des victimes ont
moins de douze ans.
L’imprévisibilité des attaques.
La fréquence anormalement élevée
des attaques de pitbull.
L’origine génétique de
l’agressivité.
Ces chiens ne sont pas remplacés
par une autre race.
La très grande popularité des
lois anti-pitbulls auprès du public.
En ce
qui concerne les chiens en général, il est primordial, pour y voir plus clair, de
recueillir des données valides sur la population des races, le nombre de
mordeurs et leur race de même que la sévérité et la fréquence des morsures.
Pour se faire, on doit lever le secret professionnel des vétérinaires pour les
obliger à rapporter les chiens agressifs qu’ils voient dans le cadre de leur
travail.
Il faudrait également obliger les propriétaires à enregistrer leurs animaux sans exception tout en précisant la race au moment d’acheter l’animal, de signer un bail ou un acte d’achat ou lors de la déclaration de revenus.
Tous les vétérinaires, les médecins, les policiers et les autres intervenants devraient être obligés de rapporter les morsures à un bureau central en s‘assurant de bien identifier la race du mordeur à l’aide d’une photo prise avec son téléphone portable.
Il faudrait également obliger les propriétaires à enregistrer leurs animaux sans exception tout en précisant la race au moment d’acheter l’animal, de signer un bail ou un acte d’achat ou lors de la déclaration de revenus.
Tous les vétérinaires, les médecins, les policiers et les autres intervenants devraient être obligés de rapporter les morsures à un bureau central en s‘assurant de bien identifier la race du mordeur à l’aide d’une photo prise avec son téléphone portable.
Tout en
sachant, quelles que soient les mesures préconisées, qu’il est impossible
d’éradiquer tous les chiens mordeurs sans s’adresser aux problèmes de fond que
nous avons énumérés ci-dessus. La société doit choisir entre mentir pour
mousser le commerce et favoriser des idéologies absurdes et la nécessité de
dire la vérité pour protéger le public, les animaux et l’environnement.
La
domestication d’un animal aussi dangereux que le loup n’est pas sans risque.
C’est pourquoi il est important de respecter les barrières entre l’homme et les
animaux que l’on cherche à détruire depuis peu pour des raisons idéologiques et
commerciales.
La
nature de l’homme, sa cupidité, son avidité, son besoin inhérent de violence,
son besoin de fuir dans un chien la dure réalité de la condition humaine, le
porte à commettre les pires atrocités et les pires billevesées. Pourrons-nous
changer la nature humaine comme le pensent les progressistes de gauche ? Nous
ne le pensons pas. Ces attributs sont inscrits dans notre disque dur. Nous nous
contenterons pour le moment de faire ce que nous avons toujours fait pour
rendre la vie en société la plus agréable possible à l’intérieur des
contingences de la domestication et des gènes auxquelles nous sommes soumis.
Les
protecteurs et les défenseurs des animaux comme Peter Singer qui cautionnent
d'une main l'exploitation tous azimuts des animaux de compagnie tout en
pourfendent de l'autre, comme si de rien n'était, les mangeurs de viande, par
exemple, prétendent libérer les animaux de leurs chaînes comme Jean Jacques
Rousseau, et Karl Marx après lui, voulait libérer l’homme de ses chaînes. Mais
par un tour de passe dont nous seuls les humains avons le secret, ils oublient
que le chien ou le chat sous leur joug, qu'ils prétendent aimer aussi bien
sinon mieux que leurs propres enfants, n'est pas plus libre que les autres
catégories d'animaux domestiques qu’ils prétendent vouloir libérer.
En fin de compte, avant de faire la leçon aux autres, de
s'indigner pour un oui pour un non, de traiter ceux qui s’oppose à leurs
croyances de racistes et de sans cœur, de se proclamer moralement supérieurs au
commun des mortels, que les défenseurs de pitbulls et des animaux en général
commencent donc eux-mêmes par se libérer du besoin d'exploiter un animal pour
son seul confort et son seul plaisir.
Quand on y pense bien, l’exploitation des animaux de compagnie qui
se cache pour opérer derrière le voile des bons sentiments et des bonnes
intentions est bien plus cruelle par son hypocrisie et sa sophistication que
toutes les autres formes d’exploitation animale, y compris la vivisection, la
chasse aux phoques et le gavage des oies.
Le Dr Charles Danten a
une formation universitaire en agronomie (Bsc), en médecine vétérinaire (DMV)
et en traduction (MA). Il a pratiqué la médecine vétérinaire
pendant 18 ans, dont 10 à son propre compte.
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