samedi 26 janvier 2019

Ritual slaughter in the name of Yahveh and Allah is as cruel as ritual mutilations in humans and aesthetic mutilations in animals

Charles Danten

Kosher and halal slaughtering is disrespectful not only to animals but to our culture and to all self-respecting human beings.

In modern civilized societies such as ours, animals are not slaughtered without first making them unconscious with a stun gun. Bleeding to death a conscious animal by slitting its throat, the jihadist way, is an act of great barbarity that all civilized people strongly condemn.


This despicable practice, which is banned in Switzerland since 1893 - more recently in Sweden, Denmark, Slovenia, and since January 2019, in Belgium - must stop.

Mutilations

The same can be said about circumcision in humans. These religious rituals are as barbarous and cruel as aesthetic mutilations in animals such as ear cropping in dogs and declawing in cats.


In humans, this mutilation devoid of humanity is theoretically illegal in many countries. In France, for example, Article 16-3 of the Civil Code states the following:

The integrity of the human body can be impaired only in the case of a medical necessity for a person, and exceptionally, in the therapeutic interest of others. The consent of the person concerned must be obtained beforehand except when his condition necessitates a therapeutic intervention to which he is not in a position to consent.
This mutilation, which is practiced before the victims are adults - at the age of eight days for Jews and between five and eight years for Muslims - are inflicted without the informed consent of the victims. From a legal point of view, this archaic ritual can therefore be considered as child abuse. 

Doberman with cropped ears

In animals, mutilations for aesthetic purposes are now prohibited wherever the Charter of Animal Rights is applied, as in Europe, in California, and in Quebec, Canada. Are animal rights better respected than humans? Not exactly! Religious slaughter in animals and religious circumcision in humans are practiced in all secular societies that claim to be on the cutting edge of social progress. 

Yet, in a secular society such as ours, religion does not have precedence over the law, and the law must be the same for everyone. 

Those who refuse to comply can simply leave the country.

As a matter of fact, according to traditional Islam - true Islam - if Muslims are unable to practice their religion as they should, the Koran invites them to emigrate and not to put themselves in conflict with their adoptive society as do the Muslim Brotherhood, Salafists (islamic fundamentalism) and other fake Islam's that thrive in our societies. (1)

As far as Jews are concerned, if they want to continue living in the Middle Ages, they can always move to Israel, the paradise of ritual circumcision and kosher slaughtering. 

And if Jews and Muslims refuse to leave, they can always change the founding credo of their religion. Dogmas are not etched in stone. In order to adjust to modernity, the Catholic Church for example has changed its fundamentals many times since 1965 (Vatican II). And if Catholics can do so, Jews and Muslims can certainly do so as well. 


Reference

Youssef Hindi (2016). Les mythes fondateurs du choc des civilisations. Comment l'islam est devenu l'ennemi de l'Occident(The Founding Myths of the Clash of Civilizations. How Islam Became the Enemy of the West). Sigest. 

Ronald Goldman (1997). Circumcision, the hidden trauma: How an american cultural practice affects infants and ultimately us all. Vanguard.

www. circumcision.org





Les vrais amis des bêtes ne devraient pas avoir d'animaux de compagnie

Charles Danten


Paradoxalement, en s'affichant publiquement avec des animaux, 
BB fait la promotion de ce qu'elle prétend vouloir dénoncer : la consommation 
tous azimut des animaux. 
 Les m'as-tu-vu de la protection animale.

Nous tenons tous pour acquis que les animaux de compagnie sont bien traités, aussi bien sinon mieux que nos propres enfants. Or, la réalité est tout autre. Ce que nous faisons à nos petits compagnons, sous le couvert des bons sentiments et des bonnes intentions, est aussi cruel, sinon plus, par son hypocrisie et son apparente innocence que le gavage des oies et la chasse aux phoques.



Le problème principal se situe dans le concept même d’animal de compagnie. En raison du lien d’attachement que nous leur imposons, aucun animal de compagnie, par définition, ne peut atteindre un quelconque degré d’autonomie ou de maturité affective. Le maintien de cet attachement infantile devient l’élément déclencheur d’une anxiété chronique qui se traduit cliniquement par des troubles psychologiques très variés comme l'anxiété de séparation et les phobies.

Les problèmes liés à la domination comme l'agressivité, notamment des pitbulls mais de plusieurs autres races, de même que les maladies psychosomatiques engendrées par la domestication et des conditions de vie peu adaptées à la plupart des espèces sont aussi légion.

L'abus vaccinal pour des raisons strictement commerciales et financières tue des milliers d'animaux par année. Les maîtres sont complaisants, car ils ont besoin de ce moyen fort bien vu pour valider leur amour des animaux qu'ils exploitent, avec la complicité du vétérinaire, pour enjoliver leur vie souvent triste et fastidieuse.

Diverses mutilations chirurgicales, comme la stérilisation (castration et hystérectomie), l'onyxectomie des chats (ablation des griffes), la caudectomie, le taillage d'oreilles, l'ablation des cordes vocales, pour rendre les animaux plus attrayant et plus facile à contrôler entraînent d’innombrables souffrances aux animaux.

Pour l’amour d’une chanson et un peu d’exotisme, pour mettre un peu de piquant dans la vie morne et triste des citadins qui s'ennuient, les habitats et les incubateurs naturels du monde entier sont mis à feu et à sang par le commerce licite et illicite de la faune.

Les animaux domestiques de toutes les espèces sont affligés de caractéristiques anatomiques soigneusement planifiées qui font de leur vie un véritable cauchemar. Le sharpei, par exemple, ce chien d’origine chinoise élu le plus laid du monde, est recouvert d’un excès de peau deux à trois fois supérieure à la normale. Les replis cutanés excessifs des paupières obstruent sa vue et frottent en permanence contre la surface des yeux, c’est-à-dire la cornée, une des parties les plus sensibles du corps. Les dermatites chroniques des replis cutanés sont courantes, et les maladies génétiques de la peau empoisonnent la vie de ce chien de plus en plus populaire.


Dès qu’ils deviennent à la mode, les animaux de toutes les espèces font l’objet d’un élevage d’une grande intensité qui conduit rapidement à leur détérioration génétique et à une foule de sévices et d'abus.


Depuis quarante ans, à cause en partie de la piètre qualité des aliments pour animaux, l’espérance de vie des carnivores domestiques est en chute libre. Le cancer, les maladies osseuses, les allergies, les dérèglements du système immunitaire, les maladies digestives et hormonales (comme l’hyperthyroïdisme chez le chat âgé), les maladies des dents affligent de façon irréversible la grande majorité de nos amis les bêtes.

Des millions d’animaux sont détruits chaque année dans des refuges qui ne sont rien d’autre que des fourrières déguisées. Pour ne pas nuire aux affaires, la France, entre autres, ne donne aucune statistique sur ce sujet épineux, mais pour vous donner une idée, au Québec, par exemple, selon un sondage Léger (2014), on détruit plus de 500 000 chiens et chats par année, soit 25 % d’un cheptel de deux millions.

Du point de vue cognitif des animaux, quels que soient leurs résultats, les soins vétérinaires sont également une forme d’abus à rajouter à une longue liste de sévices. Pendant qu'une main les rend malades, de multiples façons, l’autre en tire profit, comme si de rien n’était. Cette schizophrénie suggère que notre préoccupation pour la santé et le bien-être des animaux sous notre joug répond beaucoup plus à nos propres besoins qu’à tout autre chose.

Et cette liste est loin d'être exhaustive. Lexploitation sexuelle des animaux par exemple, un sujet tabou, mais fort répandu dans notre société bien pensante, a aussi un impact négatif non seulement sur les animaux, mais aussi sur les humains

Voir à ce sujet en anglais : Krishnamurti and the Compassionate Face of Animal Cruelty