Charles Danten
L'abattage casher ou hallal est un manque de respect non seulement envers les lois de notre pays, mais envers les animaux, notre culture, voire tout être humain qui se respecte.
Les commandements sacrés ordonnent que le sang s'écoule de l'animal vivant ; or, les méthodes modernes d'abattage correspondent aux rituels religieux mieux même que la méthode religieuse. Il faut savoir aussi que la méthode juive d'abattage n'est pas une exigence de l'Ancien testament, le livre sacré des véritables enfants d'Abraham, mais du Talmud, une collection de malédictions dirigées contre les non-juifs et un recueil de superstitions censés guider les juifs de la secte talmudique qui n'a rien à voir avec le judaïsme de l'Ancien testament.
Ces interventions sont pratiquées à une fréquence variable selon le quartier, la région, le pays, les besoins et les intérêts de chacun. Sauf exception, leur objectif n’est pas thérapeutique; ce ne sont donc pas des chirurgies dans le vrai sens du terme, mais bien des mutilations. La vétérinaire est appelée à les pratiquer pour servir son client qui désire transformer ou sculpter son « enfant » en une forme plus séduisante ou plus accommodante, comme on le ferait avec une plante ornementale.
Cette pratique ignoble, interdite en Suisse depuis 1893, plus récemment, en Suède, au Danemark et en Slovénie, et depuis janvier 2019, en Belgique, doit cesser.
On peut en dire autant sur les mutilations de convention chez les animaux comme l’onyxectomie (l'excision des griffes) des chats, des grands fauves et parfois des lapins, le taillage des oreilles et de la queue chez les chiens, l’excision des ergots (doigt surnuméraire sans fonction anatomique), l’ablation des glandes annales du furet (qui contiennent une substance très malodorante, une véritable odeur de putois), l’extraction dentaire (en général les canines) chez les grands fauves et les singes, l’ablation des cordes vocales des chiens pour les empêcher d’aboyer et la stérilisation, c’est-à-dire la castration pour le mâle et l’ovarihystérectomie pour la femelle.
Doberman aux oreilles taillées en pointe
pour lui donner un air plus féroce. |
Ces interventions sont pratiquées à une fréquence variable selon le quartier, la région, le pays, les besoins et les intérêts de chacun. Sauf exception, leur objectif n’est pas thérapeutique; ce ne sont donc pas des chirurgies dans le vrai sens du terme, mais bien des mutilations. La vétérinaire est appelée à les pratiquer pour servir son client qui désire transformer ou sculpter son « enfant » en une forme plus séduisante ou plus accommodante, comme on le ferait avec une plante ornementale.
Chez les animaux, les mutilations de convention, à l'exception de la castration et de l'hystérectomie, sont en théorie désormais interdites, notamment en Europe et dans plusieurs provinces du Canada dont le Québec, et bientôt en Russie, car ces formes de maltraitance animales ont des répercussions physiques et psychologiques parfois très graves. Les chats par exemple sont parfois handicapés à vie par l'excision des griffes. L'Hystérectomie en bas âge est par ailleurs associée à l'âge adulte par de l'incontinence urinaire chronique due au manque d'œstrogène, une hormone jouant un rôle important dans le tonus du sphincter urinaire; cette pathologie fréquente se traduira dans bien des cas par l'abandon de l'animal (voir sur ce blogue, la véritable raison de la stérilisation).
Les mutilations chez les humains
Les mutilations rituelles comme la circoncision sont aussi cruelles que l'abattage rituel et les mutilations de convention chez les animaux.
Comme le souligne l'écrivain, Laurent Guyénot, cette pratique dépourvues d’humanité est théoriquement illégale, notamment en France en vertu des droits de l’homme et de l’article 16-3 du Code civil :
Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui. Le consentement de l’intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n’est pas à même de consentir.
Cette mutilation qui se pratique avant la majorité des victimes, à l’âge de huit jours chez les juifs et entre cinq et huit ans chez les musulmans, sont en effet infligée sans le consentement éclairé des victimes. Du point de vue juridique, ces rites archaïques, qui ont des répercussions physiques et psychologiques effroyables sur les victimes (voir la section des lectures pertinentes ci-dessous), doivent par conséquent être considérés comme de la maltraitance infantile.
La liberté de religion n’a pas préséance sur la loi, et la loi doit être la même pour tout le monde. Ceux qui refusent de s’y plier peuvent toujours quitter le pays.
Comme le dit Youssef Hindi dans son livre, Les mythes fondateurs du choc des civilisations. Comment l’Islam est devenu l’ennemi de l’Occident, selon l'islam traditionnel - le véritable islam - si les musulmans sont incapables de pratiquer leur religion comme il se doit, le coran les invite à émigrer et non à se mettre en conflit avec leur société d'adoption comme le font les salafistes (fondamentalistes islamiques), les frères musulmans (forme adoucie de wahhabisme - la religion de Daesh), et autres faux islams qui sévissent dans nos régions.
Et si les juifs et les musulmans refusent de partir, ils peuvent toujours changer les dogmes fondateurs de leur religion. Les dogmes ne sont pas écrits dans le marbre. Afin de s'ajuster à la modernité, l’Église catholique, par exemple, a changé ses fondamentaux de nombreuses fois depuis Vatican II (1965). Par conséquent, rien n'empêche les juifs et les musulmans d'en faire autant. Où est le problème ? Il faut vivre avec son temps.
Lectures pertinentes
Aldeeb Sami - Circoncision Masculine et féminine